R  E  V  U  E     N ° 9                O  C  T  O  B  R  E      1  9  9  9

E     D    I    T    O    R    I    A    L

 

 

Notre revue paraîtra désormais en version imprimée. Nous répondons par là aux vœux exprimés par la majorité d’entre vous lors de l’enquête qui vous a été soumise. Nous espérons également ainsi accroître son audience.

Après un « billet d’humeur » de Bruno Bianchi, par lequel s’ouvre ce numéro, le débat amorcé par l’article de Jean-Marc Duchenne (« Pour un art des sons vraiment fixés », Ars Sonora N° 7) se poursuit avec la participation de Michel Chion, qui revient ici sur la notion de son fixé, dont il est l’inventeur.

Les trois autres articles de ce sommaire, ainsi que l’entretien avec Pierre Henry, évoquent la musique concrète.

François Bayle reprend, dans un texte limpide, la question fondamentale de la musique concrète : comment penser le son et son rapport avec le musical.

A cette réflexion répond à sa manière le texte de Jacques Lejeune, éloge de la musique et de la démarche concrète, et dont le titre sonne comme une profession de foi : « Tout est bon, il n’y a rien à jeter ! »

Enfin, le texte de Jacques Poullin, qui fut ingénieur du son et longtemps collaborateur de Schaeffer, est aujourd’hui un texte historique. Il témoigne de la vigueur et de la rigueur de la recherche musicale dans les années 50, époque où son auteur était chef de travaux au Groupe de Recherches de Musique Concrète (G.R.M.C.).

R. Renouard Larivière